Les différents types de disques optiques
On trouve trois principaux types de disques optiques : les CD, les DVD et les Blu-ray, selon leur ordre d’apparition sur le marché. Chacun est une évolution du précédent, offrant une plus grande capacité. On peut garder à l’esprit cet ordre de grandeur : un DVD équivaut à environ sept CD et un Blu-ray représente environ cinq DVD (soit 35 CD !).
Un CD permet de stocker 650 Mo ou 74 minutes de musique (on peut également en trouver de 700 ou 800 Mo). Il peut être inscriptible une seule fois (CD-R) ou réinscriptible (CD-RW).


Le DVD a quant à lui une capacité de 4,7 Go en simple couche et 8,5 Go en double couche (on parle alors de DVD-DL). Il existe deux normes de DVD : les DVD « – » et les DVD « + ». Ces derniers sont plus récents et plus adaptés au stockage de données. Tout comme les CD, ils peuvent être inscriptibles ou réinscriptibles. Au final, on retrouve une petite foule de types de DVD : DVD±R, DVD±R DL, DVD±RW et DVD±RW DL.


Enfin, le Blu-ray (attention à l’orthographe, il n’y a effectivement pas de « e » à « Blu ») a une capacité de 25 Go en simple couche, 50 Go en double couche et 128 Go en quadruple couche. Les BD (c’est l’abréviation des Blu-ray Disc) inscriptibles sont nommés BD-R et les réinscriptibles sont nommés BD-RE. J’imagine que les appeler R et RW comme tout le monde devait être trop simple…


Au fait, savez-vous d’où vient le nom « Blu-ray » ? Tout simplement de la couleur du laser utilisé pour les lire et graver. La faible longueur d’onde du bleu permet d’obtenir une précision supérieure, et donc de stocker plus de données sur une même surface. La perte du « e » au nom de couleur « blue » est une affaire purement commerciale, permettant aux inventeurs (SONY en l’occurrence) de déposer la marque.
Le lecteur/graveur
Passons à l’appareil permettant de lire ou graver ces petites galettes. Tout d’abord, précisons que la compatibilité ascendante a été respectée, ce qui signifie que les lecteurs/graveurs de Blu-Ray sont capables de lire/graver des DVD. Idem avec les lecteurs/graveurs DVD et les CD.
Si les graveurs sont forcément lecteurs, l’inverse n’est pas vrai. Et bien sûr, les graveurs sont plus chers que les simples lecteurs. Il faut donc bien définir vos besoins. Première question à se poser : avez-vous besoin de lecteur Blu-ray ? La réponse est oui si vous êtes amateurs de films en HD. Maintenant, votre lecteur Blu-ray doit-il aussi être graveur ? Etant donné le prix actuel des BD-R ou BD-RW, on peut se poser la question de l’intérêt de la chose.
Pour les DVD, on ne trouve principalement plus que des graveurs. Pas d’inquiétude en ce qui concerne les normes « + » et « – », tous les graveurs actuels sont capables de gérer les deux.
Dans les caractéristiques des lecteurs/graveurs, vous trouverez fréquemment des vitesses de lecture/écriture, notées 16x, 24x, 48x, etc. Celles-ci caractérisent en réalité le débit de données lues/écrites. L’unité de référence de cette notation, la vitesse « 1x », a une signification historique : le débit de lecture d’un CD audio, soit 150 ko/s. « 2x » signifie donc 300 ko/s, « 4x » signifie 600 ko/s, etc.


Reste à se poser la question de la connectique et du format. Les lecteurs/graveurs internes se connectent aujourd’hui très majoritairement en SATA. Leurs homologues externes sont quand à eux plutôt tournés vers l’USB ou le FireWire. Une chose est sûre, la connectique ne change pas grand-chose en terme de performances.
Lecteurs de disques optiques, comment choisir ?
Concernant les lecteurs/graveurs de disques optiques, tout dépend de vos besoins.
Pour ce qui est des disques optiques, si vous êtes un inconditionnel du cinéma (HD, forcément), le lecteur Blu-ray sera indispensable. Côté graveur DVD, ils sont désormais monnaie courante pour des prix très raisonnables, il serait dommage de s’en passer.