Comme nous le verrons tout au long du tutoriel, il est possible de configurer absolument tout ce qu’on veut (et bien plus) dans la console. Pour ceux qui préfèrent les fenêtres et les boîtes de dialogue avec menus et boutons, le Panneau de contrôle de PC-BSD vous offre presque autant de possibilités.
Pour commencer, faites bien attention, il ne faut pas confondre le panneau de contrôle de PC-BSD avec celui de KDE. Celui de KDE ne concerne que votre environnement de bureau, même s’il porte l’intitulé Configuration du système. Vous le trouverez dans le menu principal, à la rubrique Favoris. Celui de PC-BSD, par contre, concerne le système d’exploitation en général. Son icône est sur le bureau.

Le panneau de contrôle de PC-BSD comporte 6 rubriques :
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Logiciels et mises à jour : Je vous ai déjà présenté l’AppCafé. Nous verrons la Prison des portsbien plus tard, quand vous en saurez plus sur FreeBSD.
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Gestion du système : Ce titre-là n’est pas intuitif. Je détaille la rubrique juste en dessous.
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Matériel : Gérez vos cartes audio, graphique, etc., l’écran et l’imprimante.
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Réseau : Configurez vos connexions à internet et l’excellent pare-feu Packet Filter.
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Environnement de bureau : Lien vers le panneau de configuration de votre bureau (KDE ou un autre).
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Outils : Pour configurer la lecture de vidéos au format Flash. Et deux autres outils dont je vous parlerai bientôt.
Les utilitaires de Gestion du système
De gauche à droite, nous avons :
KSystemLog : les messages systèmes, comme ceux qui s’affichent au démarrage. Ils sont triés en plusieurs catégories, selon qu’ils concernent le noyau, l’identification des utilisateurs, les DAEMONs (des programmes qui tournent en arrière plan sans que vous y fassiez attention et assurent divers services), ou encore l’environnement graphique. C’est vrai qu’il faut être un peu initié pour comprendre ces messages. Plus vous progresserez dans ce tutoriel et plus ils commenceront à vous parler. Mais rassurez-vous : vous n’aurez vraiment besoin de ces messages que si le système tombe en panne, ce qui n’arrive jamais, ou si vous voulez surveiller qui se connecte ou quel périphérique est branché sur l’ordinateur.

Gestionnaire de services : Revoilà nos fameux DAEMONs. Ici, vous pouvez les démarrer, les arrếter ou les redémarrer. Chacun d’entre eux rend un service bien précis à votre système. Par exemple, cupsd s’occupe des impressions tandis que wpa_supplicant s’occupe des connexions wifi.
Gestionnaire système : Encore un nom un peu vague. Ici, vous obtiendrez des renseignements généraux sur votre système et vous pourrez générer une fiche de diagnostic pour vous faire aider en cas de problème. Vous choisirez aussi le serveur à partir duquel faire vos téléchargements (prenez le plus proche de chez vous). Vous retrouvez l’écran de choix du bureau (le même que pendant l’installation de PC-BSD) et vous pourrez en ajouter un ou plusieurs autres. Remarquez que les logiciels proposés ici ne le sont pas dans l’AppCafé.

Image tirée d’une version bêta. Certains onglets n’étaient pas encore étiquetés
Sous l’onglet Tâches, vous pouvez télécharger le code source de PC-BSD ou la liste des ports. Je vous en parlerai quand nous en aurons besoin. L’onglet Divers concerne l’écran de démarrage de PC-BSD, si vous voulez en afficher un.
Gestionnaire de mises à jour : Pour mettre à jour PC-BSD et/ou les PBI installés.
Gestion des utilisateurs : Pour créer des utilisateurs, changer leurs mots de passe ou les affecter dans des groupes (bouton Affichage Avancé).

Je ne vais pas m’étendre davantage sur le panneau de contrôle. Tout ceci est quand même assez intuitif. Quant aux notions qui vous sembleraient encore obscures, elles le seront de moins en moins à mesure que vous progresserez dans ce tutoriel. N’hésitez pas à essayer tous ces outils et à personnaliser votre système et votre bureau pour qu’ils soient exactement comme vous aimez.
Vous savez maintenant tout ce qu’il y a à savoir pour une utilisation basique de PC-BSD au quotidien. Dès à présent, vous pouvez travailler et/ou vous amuser avec.
Mais je pense que, si vous êtes ici, c’est que vous voulez en savoir plus, beaucoup plus. Nous allons donc passer sans tarder à des outils un peu plus avancés.