Vous allez maintenant partitionner votre disque dur (virtuel ou réel selon le choix que vous avez fait), c’est à dire y délimiter des partitions, des zones aux propriétés différentes. Si vous êtes sur votre vrai ordinateur, faites bien attention ici à ne pas supprimer votre (ou vos) autre(s) OS.
Vous avez le choix entre un partionnement guidé et un partionnement manuel. Le choix Guided est bien sûr plus prudent.

Voulez-vous donner tout votre disque à FreeBSD (Entire Disk) ou le partager avec un ou plusieurs autres OS (Partition) ? Faites votre choix.

Si vous ne prenez pas tout le disque, choisissez la taille de votre partition FreeBSD. Par défaut, on vous propose de prendre tout l’espace libre. Inutile d’indiquer un point de montage à cette étape. Je ne sais pas pourquoi ils ont mis une ligne Mountpoint. Dites OK.
Maintenant, nous allons découper cette grande partition FreeBSD en plusieurs sous-partitions : destranches (slices, en Anglais).

Un découpage très simple vous est proposé automatiquement. Voila ce qui signifie l’exemple ci-dessus :
ada0 est l’appellation donnée habituellement au premier disque dur. Comme souvent en informatique, la numérotation commence à 0. Ce disque ci dispose de 10 Go d’espace disque au total (oui, je sais, ce n’est pas beaucoup ) et il dispose d’un Master Boot Record (MBR).
Les 512 premiers octets du disque dur d’un PC forment son Master Boot Record, on y trouve la table de partitionnement (les adresses de toutes le partitions) et le Boot Manager (le programme qui vous demande quel OS vous voulez utiliser aujourd’hui).
Ici, ce disque comporte deux partitions : ada0s1 et ada0s2. Là, elles sont toutes les deux de type BSD. Mais ce n’est qu’un exemple. Chez vous, il y a certainement une au moins une partition Windows, par exemple. Nous sommes en train d’installer FreeBSD sur ada0s1. Comme vous pouvez le voir, cette partition a été découpée automatiquement en deux tranches : ada0s1a et ada0s1b.
ada0s1b est une petite tranche swap. Lorsque la mémoire RAM est saturée, les données qu’on ne peut pas y mettre sont reditrigées vers cette partie du disque dur. Cela ralentit les programmes car il est moins rapide de lire sur le disque que dans la RAM. Et ça fait du bruit, aussi. >_ Vous comprenez, maintenant, pourquoi votre ordinateur devient bruyant quand vous exécutez quinze applications en même temps ? Tout le reste est affecté à une tranche « racine » (ada0s1a sur l’image ci-dessus), avec le point de montage /.
Ce découpage est tout à fait satisfaisant, mais vous pouvez fignoler. Les boutons du bas vous permettent de créer, supprimer ou modifier des tranches. Evitez bien sûr de supprimer une partition entière ou un disque entier. Ce serait un petit peu dommage. Vous pouvez par exemple, comme sous PC-BSD, choisir de mettre votre système au format ZFS. Dans ce cas, il faut quand même laisser une petite tranche /boot au format UFS, qui sera utilisée pendant le démarrage de FreeBSD :

Quand le partitionnement vous plaît, validez-le avec Finish puis Commit. Vos changements deviennent alors irréversibles. Le téléchargement commence et FreeBSD s’installe sur votre disque.