Au premier démarrage

FreeBSD est très bavard. Smiley Il va vous dire tout ce qu’il fait pendant cette phase de démarrage. Ne vous inquiétez pas si vous voyez passer des messages d’erreur : la plupart du temps, cela veut juste dire que votre imprimante est éteinte ou qu’il a détecté sur votre ordinateur une prise sur laquelle rien n’est branché.

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Alors, que se passe-t-il, justement, pendant ce temps-là ? Entre l’allumage de l’ordinateur et celui où vous allez pouvoir commencer à lancer des commandes ?

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1 – Au début, seule la carte mère de l’ordinateur est active. L’utilisateur peut afficher le menu BIOS Setup en appuyant sur une certaine touche. S’il ne le fait pas, la carte-mère passe la main au chargeur d’amorçage, le Boot Manager, situé sur le Master Boot Record, c’est à dire les 512 premiers octets du disque dur. Je vous ai déjà expliqué ça.

2 – S’il y a plusieurs OS sur l’ordinateur, le Boot Manager (GRUB ou boot0, selon ce que vous avez installé) affiche un menu demandant à l’utilisateur lequel il veut utiliser. Si ce dernier choisit FreeBSD, le Boot Manager lance le programme /boot/boot1.

3 - /boot/boot1 est un tout petit programme Smiley qui ne sait faire qu’une seule chose : lancer/boot/boot2

4 - /boot/boot2 est un programme un peu plus gros, qui va charger en mémoire le programme/boot/loader (chargeur).

5 - /boot/loader est un vrai programme bien complexe qui va examiner votre matériel Smiley et préparer le démarrage du noyau. Pour mener sa tâche à bien, il consulte plusieurs fichiers de configuration :/boot/loader.rc/boot/device.hints/boot/loader.conf/boot/defaults/loader.conf. Vous ne devrez jamais modifier ce dernier. Mais les données qu’il contient seront ignorées s’il y a des données contradictoires dans /boot/loader.conf.

/boot/loader va aussi afficher le Menu de boot (celui où il est écrit FreeBSD en très gros à droite), qui vous permet de choisir quelques options pour le chargement du noyau. La plupart du temps, il est inutile de préciser quelque option que ce soit. Smiley

6 - /boot/loader charge finalement en mémoire le noyau de FreeBSD. En Anglais, on utilise le motkernel, qui signifie amande. Le noyau est un ensemble de processus (= programmes) qui vont rester actifs aussi longtemps que l’OS et assureront son bon fonctionnement. C’est un peu son ange gardien. Smiley L’utilisateur n’y aura d’ailleurs jamais accès. Pour l’instant, le noyau lance le programme init.

7 - init achève les préparatifs. Il consulte le fichier de configuration /etc/fstab pour charger en mémoire l’arborescence des fichiers. Et il lance successivement les programmes rc et getty.

8 - rc assure la configuration des ressources, à l’aide des fichiers /etc/rc.conf et /etc/defaults/rc.conf. Là encore, ce dernier ne doit jamais être modifié et ses données sont ignorées si elles sont contredites par celles de /etc/rc.conf. En fonction du contenu de ces deux fichiers, rc lance un certain nombre deDAEMONsSmiley Les daemons sont des processus qui n’interagissent pas avec l’utilisateur. Mais contrairement à ceux du noyau, on peut leur envoyer occasionnellement des signaux, pour leur demander de s’arrêter par exemple. Les noms de daemons finissent généralement par un d, mais pas toujours. Il y a, entre autres, moused, qui gère la souris, ou cron, qui surveille l’horloge et se tient prêt à lancer des tâches programmées à l’avance pour une heure précise.

9 - getty configure la console en s’aidant du fichier /etc/ttys et lance le programme login, qui demande à l’utilisateur son identifiant et son mot de passe. :colere2:

10 – Une fois rassuré sur votre identité, Smiley login ouvre csh, votre shell. C’est ce dernier qui va vous permettre dans quelques instants de taper vos premières commandes.

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